dimanche 18 février 2018

Maroc 2017 - Etape 5 : Aux portes du Sahara


Er Rachidia - Tazzarine

13 octobre





C'est étrange comme mon matelas gonflable me semble moins confortable au Maroc qu'en Islande, où je dormais comme un bébé. La seule chose qui me vient à l'esprit pour expliquer cela est que la vieillesse est un naufrage.

Ou alors je suis devenu un peu bourgeois sur les bords.

Ce qui revient finalement au même.

Bref, encore une nuit de merde, n'ayons pas peur des mots, mais un réveil tout en joie puisque aujourd'hui je vais me rendre dans le premier vrai endroit symbolique de ce voyage : le désert du Sahara.

Et ça, c'est quand même la classe totale !

Bah si, quand même, un peu.

En parlant d'expulser des galettes, on notera que mon estomac est toujours des plus crispé, et que mes intestins sont...heu...

Bref, ça aussi c'est la classe !

Et comme la veille donc, l'imodium est encore une fois mon ami. C'est triste, mais on a les amis qu'on peut.

Je charge la moto, la sort du "camping"...







Quelqu'un m'aborde alors, et me propose de faire du troc...pourquoi pas ?

Et me voilà embarqué dans une négociation d'un niveau bien supérieur à mes compétences en la matière. Dit autrement, je vais me faire enfler, mais dans la joie et la bonne humeur, ce qui est bien l'essentiel.

Il aime bien mes tongs et mon t-shirt Touratech, et m'invite à venir avec lui pour me proposer des choses en échange.

"Viens voir mon travail, artisanat, coopérative, pour le plaisir !"

Qu'est ce que j'ai pu entendre ce genre de phrase au Maroc, mais là c'était la première fois, alors je ne suis pas méfié !

Nous descendons donc vers la source toute proche. Les gens vivent là dans des habitations de fortune. Après une courte marche le long de ce cours d'eau caché à l'ombre de grands palmiers nous arrivons à la petite maison de ce jeune homme.

Je passe la porte, et là je comprends que je suis tombé sur un gentil filou : ce n'est pas une maison de fortune que nous avons, bien que l'aspect extérieur tendait à le faire croire, mais un véritable magasin extrêmement fourni, une véritable caverne d'Ali Baba !

Et s'il m'échangera bien mes tongs et mon t-shirt contre des babouches, cet entrepreneur local va aussi réussir à me délester de quelques dizaines d'euros. En effet, son discours bien rodé fera mouche dans mon petit cerveau de touriste naïf, et me voilà maintenant en train d'essayer un chèche...


Il me le faut ! J'en ai besoin !

En plus du chèche et des babouches, je vais également repartir avec rien de moins qu'un tapis de deux mètres de long, que je vais donc me trimballer sur l'arrière de la moto pendant tout le reste du voyage. Ceci dit, ce tapis survivra à toutes mes frasques et la fin chaotique de mon voyage, preuve de sa qualité !

Et puis il fallait bien ramené un petit cadeau à ma moman. Il trône maintenant fièrement dans la chambre de mes parents !



Oui, oui, on se trouve les excuses que l'on peut pour ne pas assumer son statut de touriste de base.

Quoiqu'il en soit, tout ce folklore, car je crois que l'on peut appeler cela comme ça, m'aura bien fait marrer et je repars avec un grand sourire amusé qui valait bien quelques euros !

Maintenant, direction le Sahara, en longeant par la route de vrais paysages de cartes postales !











Après deux ou trois heures de route, quelques détours dans des petits villages et des cafés au lait sirotés sur de petites terrasses, me voici en approche de Merzouga...







Le nombre de touristes augmentent très significativement, et on sent bien ici que l'économie se base très largement sur cette activité...

Compréhensible, car si les paysages ont toujours été splendides depuis le début du voyage, c'est lorsque l'on s'enfonce vers le Sud qu'ils deviennent vraiment typiques, alors que les grandes étendues du nord marocain peuvent encore faire penser à certaines régions d'Espagne.



Et lorsqu'il y a des touristes, il y a aussi des enfants qui viennent tenter leur chance pour avoir quelques pièces, bonbons, t-shirt ou autre. Et c'est bien logique qu'il viennent me voir, moi le touriste qui débarque avec une moto et du matériel qui valent plus que ce que certains d'autres eux auront dans toute leur vie...

Cette fois-là j'étais assez isolé en bordure de la ville, je m'arrête pour prendre une photo, personne à l'horizon. A peine la moto béquillée, et l'appareil photo sorti que les voilà...

On pourrait croire à un remake de "28 jours plus tard", avec ses zombies sous amphétamines qui courent comme des dingues. Ceci dit, zombies sous amphet' et enfants, c'est de toute façon un peu la même chose !


Ils ont là, ils arrivent ! Argh, des enfants !

Les chewing-gums et stylos connaissent un franc succès, les cigarettes aussi, mais je n'en donnerais qu'aux plus agés. Me voilà également délesté de deux t-shirts - il ne m'en restera qu'un seul à la fin du voyage, de toute façon je n'en ai aucun réel besoin...

Et puis en vrai j'aime bien les gosses, leurs sourires en dit beaucoup. Et je pense, peut-être naïvement, qu'ils sont aussi contents des petites choses qu'ils ont réussi à grappiller que du fait que l'on s'arrête, prenne le temps de parler, d'échanger et de blaguer un peu.

La scène se déroule sous l'oeil bienveillant et approbateur d'un adulte, les gamins veulent monter sur la moto, me parlent de tout et n'importe quoi, la bonne humeur est général et il en restera un souvenir et une photo qui vaut bien tous les paysages du monde.



Un souvenir, une photo, mais aussi de grands questionnements plus ou moins philosophiques et humanistes, et je ne sais pas quoi d'autre, sur lesquels je reviendrais dans un futur article, très certainement. En tout cas, ce ne sont pas des situations anodines, et elles génèrent en moi beaucoup de réflexions.

Oui, oui, carrément, comme quoi j'ai bel et bien un cerveau.

Je repars me perdre un peu dans cette petite ville, en direction des dunes de Merzouga, et en quittant rapidement la route...




C'est à ce moment que j'ai versé mes premières grosses larmes du voyage, à ce moment là que j'ai pris pleinement conscience de là où j'étais : en Afrique. Que j'ai pris conscience qu'encore une fois, j'étais en train de réussir à réaliser un de mes rêves.

Voilà, exactement.

Dans tous mes voyages, j'ai chialé plus ou moins. Enfin, plutôt plus que moins, soyons franc. Jusqu'à très récemment, je pensais que ces larmes étaient, sont, des larmes de joie, de bonheur. Mais il m'a fallut quelques discussions avec Christelle, mon acolyte d'Islande, ma mentor et plus encore, pour me rendre compte qu'il en est tout autrement. Il m'aura aussi, surtout, fallu une rupture des plus difficile, dont les prémices datent de cet été et qui fut actée le soir même de mon retour du Maroc.

Il m'aura fallu tout cela pour me rendre compte que ces larmes, ce ne sont pas des larmes de joie, mais de fierté. Et il m'aura fallu tout cela pour accepter d'être fier de moi, accepter que je ne suis pas un poireau dans la vie comme sur ma moto, que malgré tout ce que je peux dire et penser, je les fais ces voyages, je réalise mes rêves, tant personnels que professionnels, et que cela ce n'est pas forcément à la portée du premier venu. D'autant que je ne dois rien à personne...

Fier d'affronter mes peurs, fier de faire face à l'échec parfois, et de m'en relever, toujours, du moins jusqu'à maintenant. Fier du chemin parcouru depuis toutes ces années, chemin qui m'amène chaque jour plus loin. Et même s'il arrive parfois que je m'enlise un peu, je n'ai finalement jamais cessé de me battre, contre moi-même, cette maudite absence de confiance en moi, contre ma surdité, et bien d'autres choses suffisament graves pour qu'elles soient tues dans ce paragraphe qui frôle pourtant déjà dangereusement l'excès d'impudeur.

Ces larmes, qu'elles fussent versées en haut du col de l'Iseran ou de la Bonnette, quelque part en Autriche, dans le Landmannalaugar Islandais ou dans le désert Marocain, elles veulent dire tout cela. Ces larmes, qui chaque fois gomme un peu plus l'adolescent introverti que je fus, le jeune adulte qui a vécu des choses qui n'auraient pas du être - comme beaucoup d'entre nous même si j'ai fais dans l'originalité - et qui l'ont profondément bouleversé, pour laisser place à ce que je suis aujourd'hui : un homme qui a fait face, qui s'est construit malgré tout, et qui a, passé moi l'expression, bien niqué le destin.

Et ces larmes, dans mon cas, jaillissent d'autant plus facilement dans le voyage en solitaire, car il nous permet de faire le point, de faire face à soi même, à nos réussites, à nos échecs, à nos peurs et à nos envies, ce qui est déjà en soi un défi pour bon nombre de personne.

Le voyage ne ment pas, et il nous apprend plus que tout.

C'est peut-être pour cela que j'en ai autant besoin, de ces voyages, de ces défis, comme seul moyen d'analyser et d'extérioriser un vécu, des envies, et des émotions que le train train quotidien peut vite étouffer, nous éloignant par là même de ce que nous sommes réellement.
Le voyage nous permet de revenir plus fort, plus serein, plus clairvoyant, et de mieux appréhender la façon dont on veut gérer sa vie, de mieux appréhender ce que l'on veut, ce que l'on ne veut plus.

Je sais que si elle lit ces lignes, Christelle en sourira peut-être, m'ayant plusieurs fois engueulé sur ma propension à une auto-dérision qu'elle a toujours qualifié de suspecte : "quand on sait ce qu'il y a derrière, c'est pas anodin ! Arrête de dire que tu fais n'importe quoi, que t'es un conn*rd...Sois fier de toi un peu !"

Dont acte, j'étais putain de fier de moi...

Je suis fier de moi.

Et je souhaite à tous et à toutes de goûter ces larmes au goût si particulier, celui de la remise en question, de la (re)découverte de soi et de l'accomplissement de ses rêves, quels qu'ils puissent être.

Seulement, piloter les larmes aux yeux ce n'est pas bien pratique ! Je vais donc sécher tout cela rapidement pour redécouvrir les "joies" de la conduite sur sol sableux...
La conduite sur sol sableux, ou l'impression que l'on ne maîtrise rien, que l'on peut se prendre une monstrueuse pelle à n'importe quel moment, ou seul la confiance en soi et en sa machine permet d'éviter la chute. Car comme me l'avait doctement expliqué Christelle :

"La moto trouvera toujours son chemin"

Soit dit en passant, tout cela est un beau parallèle avec la vie, où l'on ne maîtrise rien mais où la confiance et l'envie nous permette de trouver un chemin, un jour ou l'autre.

Putain, c'est beau. Non ?


C'était l'instant philosophie de comptoir PMU.


Trêve de philo' digne d'un bar PMU le samedi soir dans un village de consanguins ivres, revenons aux dunes du Sahara...

Après quelques kilomètres, les voilà.


Et bim.

Nom de dieu, cette couleur ! Je n'avais jamais vu un sable comme cela. En même temps, jusqu'à maintenant je n'avais jamais vu le désert, le vrai !

Donc ça se tient.

Merci, Capitaine !

Mais cet instant aussi symbolique que bucolique va connaitre un petit coup d'arrêt. Car alors que j'évolue sur un terrain qui me semble ferme, ma roue arrière commence à chasser dans du sable. J'évite la chute, mais me voilà à l'arrêt et légèrement ensablé : impossible de repartir ! Et impossible de béquiller la moto !

Argh.

J'arrive tout de même à descendre de mon tromblon, et après quelques essais infructueux pour la sortir de là, j'essaie d'attirer l'attention des 4x4 qui passent au loin. Un premier, un second, un troisième. Et aucun ne change de direction pour se diriger vers moi.

Et il va sans dire qu'à 13h, aux portes du Sahara, même en plein mois d'octobre, il fait un peu chaud. 

Juste un peu. 

Mais j'avais bien réussi à sortir ma Versys de plus de vingt cinq centimètres de boue en Islande, alors je ne vois pas pourrquoi je ne réussirais pas à sortir ma grosse de dix centimètres de sable.

Je rassemble donc mes forces...

GNAAAAAA BAH OUUUUUH !

Et au prix d'un litre de sueur et de trois tassements de vertèbres, j'arrive à extraire la moto de ce petit piège, et me dirige maintenant vers une habitation tandis qu'un jeune homme vient à ma rencontre. Il travaille dans une maison d'hôte, me propose de venir boire le thé et de visiter sa demeure si jamais je voudrais passer la nuit dans le coin.

J'accepte plus que volontiers car la chaleur commence à être écrasante, surtout après ma petite séance de musculation improvisée...





Le jeune homme me fait faire le tour de sa propriété, me montre sa petite moto en réparation puis m'emmène dans le grand salon où seul un couple de touriste est présent, se déléctant d'un tajine. 
Il fait frais dans cette grande pièce sombre, je me déleste de mon équipement, et m'allonge en sirotant un whisky berbère gracieusement offert par le maître des lieux. 

Mon regard et mon esprit sont focalisés sur l'embrasure de la grande entrée de cette kasbah qui laisse paraître au loin les dunes du Sahara.



Je vais ainsi profiter de la fraîcheur pendant une petite heure, le regard perdu dans ce paysage que l'on devine au loin. Un petite sieste de quelques minutes finira de me redonner toute l'énergie pour repartir. Il est encore assez tôt, et je voudrais profiter de l'endroit tout en ayant l'objectif de faire un peu de route en fin de journée pour me rapprocher de l'Atlas.

Je prend donc congés de mon hôte, en le remerciant vivement pour son accueil et je repars à travers les pistes sableuses...









Je décide de rejoindre la petite ville qui donne un accès directe aux dunes, après quelques détours et quelques frayeurs, ces petites frayeurs qui vous font battre le cœur dix fois en une seconde. Car décidément, le sable, mon gros tracteur et moi, ne sommes pas les meilleurs amis du monde.

Ceci dit, certaines habitudes acquises en Islande reviennent, et je me surprend à décrisper la mâchoire pour enfin avoir un gros sourire aux lèvres, y compris quand ma roue avant semble n'en faire qu'à sa tête.

Car oui, la moto trouve à chaque fois son chemin ! Qu'on se le dise. Tout va bien se passer, tout va bien se passer, etc...

C'est sur ces pistes que je vais croiser mes premiers dromadaires.


Meuuuuuh.

Le désert, les dromadaires, les locaux tous habillés de grand chèche, j'ai simplement l'impression d'être dans un film, ou une carte postale.










Je ne sais plus si la petite ville suivante était Merzouga, ou une autre...






Mais elle m'offrira un accès direct au Sahara. A défaut d'y poser les roues, j'y poserais les pieds...



Etrange sensation.

Le côté mystique du désert est largement décrit dans la littérature, comme dans la cinématographie, et pourtant il faut y être pour réellement comprendre. Bien sûr je n'ai pu qu'effleurer cette sensation, n'ayant parcouru que quelques centaines de mètres dans ce sable à la couleur si particulière.

Et pourtant, aujourd'hui, j'ai une puissante envie d'y retourner et découvrir réellement ce lieu qui paraît tellement à part.




Tout cela vaudra bien un petit selfie en mode touriste !



Et puis il sera temps de reprendre la route, pour parcourir encore une bonne centaine de kilomètres. Les jours passent et mon but initiale pour ce voyage est surtout de profiter de l'Atlas. Merzouga et ses dunes ne devant être qu'un petit bonus. 
Ce fut finalement loin d'un bonus, car même si l'endroit est assez touristique, une des raison qui me poussera à ne pas m'y attarder pour la nuit, avoir pu fouler le sable d'un des plus grand désert du monde, et certainement du plus mythique, restera un souvenir fort.

En quelques kilomètres, le décorum va radicalement changer...











La journée se finira par une escapade d'une dizaine de kilomètres sur une piste de conn*rd où, laissant l'appareil photo bien au fond de sa sacoche, je vais abusivement jouer de la poignée droite et mon frein arrière, laissant derrière moi de larges nuages de poussière.

Comme si j'étais un pilot en gros.

La blague !


A l'attaque !

Un manière ludique de finir une journée extraordinaire, une journée où j'ai vraiment pris conscience de ce qui était en train de se dérouler : je suis en Afrique, tout se passe bien, je n'ai toujours pas perdu mes téléphones - et ça, c'est important, et surtout ce voyage commence à devenir un vrai cap dans ma vie.

Car découvrir en solitaire un monde si différent, à tous points de vue, qu'ils soient culturel, social, économique, environnementale, ne peut que vous affecter profondément dans ce que vous êtes. Cela ne peut que vous élargir l'esprit et battre en brèche beaucoup des croyances, des idées et des préjugés  que l'on a forcément sur le monde qui nous entoure.

Arrivée aux alentours de Tazzarine, il sera l'heure de se poser une grande question, terra à terre certes, mais non moins important :vais-je passer la nuit en tente ou à l'hôtel ?

Mais je vais me rendre à l'évidence. Premièrement, j'ai besoin de sommeil, car je ne vais pas pouvoir continuer à accumuler les mauvaises nuits. Et j'ai donc besoin d'un confort qui ici, pour un européen, ne coûte quasiment rien. La seconde, c'est qu'en dormant en tente, on est un peu coupé de la vie locale, alors qu'être assis à une terrasse ou dans un petit restaurant en observant l'agitation qui nous entoure est au moins aussi poignant que de voir les dunes du Sahara.

Je décide donc de me prendre un petit hôtel. J'y ferais la connaissance d'un vieux couple d'allemand en voyage depuis plusieurs mois dans la région, et celle du sympathique tenancier avec lequel nous partagerons quelques limonades et une cigarette qui fait rire pour finir la soirée.

Oui, je sais...


Ne l'oublions pas.

Et surtout, je vais y déguster mon premier vrai repas marocain : une omelette berbère. A se taper le cul par terre ce truc !

Je crois, car tout cela commence à être loin, que cette nuit fut bonne...heureusement, car le lendemain, les pistes seront rudes, et la soirée, alcoolisée, puisque je la passerais avec quelques motards français !

A suivre...

6 commentaires:

  1. Un superbe nouvel opus.
    Tu m'as humidifié l'œil. Certainement un grain de sable échappé d'une photo...
    Merci
    Philippe

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  2. C'est sur, tu as de quoi être fier. Fier de tes écrits, fier de tes périples, fier de tes partages, fier de cette ouverture d'esprit que tu nous fais partager.
    Bravo.
    Et Merci pour ces émotions que tu nous fais passer.

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  3. Super, Bravo je n'ai que c'est mots pour te dire mon admiration toi que je suis depuis le début ...
    papyyam un vieux motard de 72 piges.

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  4. Comme tu le dis si bien, la vue du désert nous marque au fer rouge. Le découvrir une première fois vous donne irrésistible ment l'envie d'y revenir.
    Que de souvenirs ravivés.
    Merci pour le partage de ce récit et de tes émotions.
    A la prochaine... inch'Allah

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  5. Le rêve...
    Un jour peut-être...

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  6. Et sinon branleur, c'est pour quand la suite? :p

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